Noël païen - C Ratsch

Un examen de la botanique sacrée et des origines et rituels païens de Noël

• Analyse la symbolique des nombreuses plantes associées à Noël
• Révèle les rituels chamaniques qui sont au cœur de la célébration de Noël

Le jour où beaucoup commémorent la naissance du Christ trouve ses origines dans des rituels païens centrés sur le culte des arbres, l’agriculture, la magie et les échanges sociaux. Mais Noël n’est pas une célébration populaire ordinaire. C’est un festin évolutif qui, au fil des siècles, a absorbé des éléments de cultures du monde entier - des pratiques qui donnent aux plantes et aux esprits des plantes une place de choix. En fait, l’utilisation symbolique des plantes à Noël transforme effectivement le salon moderne en un lieu de rituel chamanique.

Christian Rätsch et Claudia Müller-Ebeling montrent comment la signification ancienne des éléments botaniques de Noël offre une vision unique de la religion qui existait en Europe avant l’introduction du christianisme. Le sapin était à l’origine vénéré comme l’arbre sacré du monde en Europe du Nord. Lorsque l’église n’a pas été en mesure de chasser le culte de l’arbre de la conscience des gens, elle a incorporé le sapin en le dédiant à l’enfant Jésus. Le Père Noël dans son costume rouge et blanc, qui vole dans le ciel dans un traîneau tiré par des rennes, a ses racines mythologiques dans les tribus chamaniques d’éleveurs de rennes de l’Europe arctique et de la Sibérie. Ces chamans du nord utilisaient le champignon amanite tue-mouches hallucinogène, qui est rouge et blanc, pour faire leurs vols d’âme vers l’autre monde. Les pommes, qui figurent en bonne place dans les pâtisseries de Noël, sont des symboles du dieu du soleil Apollon, elles trouvent donc une place naturelle lors des célébrations du solstice d’hiver du retour du soleil. En fait, les auteurs soutiennent que l’accent mis par Noël sur les plantes vertes et la promesse du retour de la vie au cœur de l’hiver n’est qu’une adaptation de la célébration païenne du solstice d’hiver.